Barbara Pompili a annoncé la signature d’un décret interdisant l’utilisation des emballages plastiques pour les fruits et légumes non transformés. L’objectif étant de supprimer au moins 1 milliard d’emballages par an.
À partir du 1er janvier prochain, les étals de fruits et légumes vont changer. En effet, la ministre de la Transition écologique a annoncé une interdiction progressive des emballages plastiques pour les fruits et légumes frais, dans le cadre de la loi Climat et résilience. Aujourd’hui, on estime que 37% des produits du rayon primeur sont emballés et certains le sont inutilement. Le Gouvernement veut ainsi que les moyennes et grandes surfaces atteignent 20% de produits en vrac d’ici 2030. Et veut supprimer chaque année 1 milliard d’emballages superflus.
Une interdiction totale d’ici 2026
Pour que les industriels puissent s’adapter, l’interdiction se fera en plusieurs étapes, du 1er janvier 2022 au 30 juin 2026. Voici le calendrier prévu par l’État :
1er janvier 2022 :
- interdiction des emballages pour les poireaux, les courgettes, les aubergines, les poivrons, les concombres, les pommes de terre et les carottes qualifiées par les texte comme « normales », les tomates rondes, les oignons et les navets « normaux », les choux, les choux-fleurs, les courges, les panais, les radis, les légumes racines, les topinambours.
- les pommes, les poires, les bananes, les oranges, les clémentines, les kiwis, les mandarines, les citrons, les pamplemousses, les prunes, les melons, les ananas, les mangues, les fruits de la passion et les kakis.
30 juin 2023 :
- Tomates côtelées, pêches, nectarines
31 décembre 2024 :
- Salades, épinards, endives, asperges et champignons
30 juin 2026 :
- Interdiction totale pour tous les fruits et légumes
Il y aura tout de même des exceptions pour certains produits qui pourront rester sous emballage. Il s’agit des fruits et légumes vendus par lot de 1,5 kg ou plus. Ou qui présentent un risque de détérioration : les framboises, les fraises, les groseilles, les myrtilles, tout comme les « fruits mûrs à point » cueillies à maturité et les graines germées. Pour écouler les stocks d’emballage, un délai de 6 mois pourra également s’appliquer.
Pour les industriels concernés, des soutiens financiers peuvent être demandés via l’Ademe.
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