Vous n’arrivez pas à vous décider entre vous verser un salaire ou des dividendes ? Pour vous aider à faire votre choix, on fait le point sur les avantages et les inconvénients de la deuxième option.
Les dividendes, qui correspondent aux bénéfices nets d’une société versés aux actionnaires, se définissent via une assemblée générale où leur montant est fixé par le conseil d’administration et les actionnaires. Pour se verser des dividendes, la société doit impérativement être enregistrée comme une SA, SAS, SASU, SARL, SNC, SCS, ou une Société Civile à l’IS (Impôts sur les sociétés). Si c’est votre cas, ce qui suit devrait vous intéresser.
Avantages
Le premier avantage certain des dividendes, c’est qu’ils ne sont pas assujettis aux cotisations sociales qui frôlent souvent les 45%. À la place, ils ils sont assujettis aux prélèvements sociaux qui, eux, ne dépassent pas les 17,2%. Un taux bien plus intéressant pour l’actionnaire.
De plus, l’actionnaire a la possibilité de choisir le régime fiscal qui lui convient le mieux : un prélèvement forfaitaire de 30% ou une imposition au barème progressif. Plus l’associé détient une part importante au capital, plus le montant perçu sera d’ailleurs avantageux.
Pour la société, la distribution des dividendes est aussi plus avantageuse puisqu’elle permet de préserver sa trésorerie et d’augmenter son capital social. Le poids des charges est également allégé et les résultats de l’entreprise sont donc meilleurs.
Inconvénients
Du côté des inconvénients, le premier n’est pas négligeable. En effet, les dividendes sont soumis à une double imposition : l’IR (Impôt sur le revenu) pour l’actionnaire et l’IS pour la société.
En se payant en dividendes, l’actionnaire ne cumule aucun droit pour sa future retraite et ne peut bénéficier d’une protection sociale. Contrairement au salaire, ce mode de rémunération ne tombe pas tous les mois et son montant varie selon les bénéfices de la société.
Si vous ne détenez pas une part importante au capital, le montant des dividendes ne sera pas si avantageux pour vous. Enfin, si vous faites partie des dirigeants qui perçoivent des dividendes supérieures supérieurs à 10% du capital social, vous serez soumis à un régime fiscal beaucoup moins avantageux.
Pour avoir plus d’informations sur les dividendes, rendez-vous sur le site du Service Public.
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