Le délai afin de posséder un rendez-vous chez un ophtalmologiste ne cesse de croire au fil des années. Après les publication de la Cour des comptes et de la Drees (Ministère des Solidarités et de la Santé) à ce propos, le Rof a réagi en effectuant des propositions afin de régler le problème.
Quatre-vingt jour en moyenne, c’est le temps qu’il faut avant de pouvoir avoir un rendez-vous chez l’ophtalmologiste. Long nous direz-vous. Pour le Rassemblement des opticiens de France (Rof) aussi cela semble inacceptable. C’est la raison pour laquelle le syndicat a proposé dans un communiqué « d’allonger la durée de validité des ordonnances et de lancer de nouvelles expérimentations pour fluidifier le parcours de santé visuelle et améliorer le dépistage de pathologies ».
En effet, à l’heure actuelle les opticiens peuvent renouveler un équipement ou adapter la correction grâce à une ordonnance valide durant 5 ans pour les personnes de 16 à 42 ans et 3 ans pour les personnes plus âgées. Le Rof souhaiterait donc allonger de manière significative ses validité en passant respectivement à 7 et 5 ans. Cela permettrait ainsi de diminuer le nombre nécessaire de prise de rendez-vous et ainsi désengorger le planning des ophtalmologistes.
De plus, le Rof a également rappelé la nécessité pour le ministère de la Santé d’effectuer rapidement une concertation réunissant « médecins, orthoptistes, opticiens, dans l’objectif de réorganiser l’offre de premier recours et de renforcer la coopération existante entre professionnels de santé afin de dégager du temps médical utile aux ophtalmologistes ».
Force est de constater que le raccourcissement des délais et la diminution de l’ordre de 20% de la densité moyenne des praticiens d’ici 2030 ne pourront se faire que si les professions médicales travaillent de concert et que des mesures sont mises en place afin de traiter plus rapidement les problèmes visuels des patients.
Affaire à suivre
