C’est en travaillant ensemble chez Persuaders RH que Violette Bertran et Mathieu de Place se sont rencontrés. Fort de leur lien avec ce cabinet de recrutement aux quinze ans d’existence et d’expérience, ils décident il y a quelques mois de monter Volt’RH, un cabinet de conseils et de recrutement s’adressant principalement aux startups.
Rencontre.
D’où est venue l’envie de créer Volt’RH ?
Mathieu: On s’est aperçu que les startups sont des structures qui n’ont pas nécessairement besoin d’un département RH en leur sein mais plus d’un accompagnement. Ce à quoi les cabinets de recrutement traditionnels ne répondent pas toujours. Le but de Volt’RH est de pouvoir accompagner de petites entreprises dans leur croissance, en proposant par exemple des aides ponctuelles sur le recrutement selon des besoins bien spécifiques. On réalise également beaucoup de conseils en ressources humaines, de coaching ou encore d’évaluations. C’est cette double dimension conseil et recrutement qui permet de trouver des solutions adaptées et à long terme aux problématiques de nos clients.
En terme de recrutement, quelles sont ces grandes problématiques que rencontrent les startups aujourd’hui ?
Mathieu: Il y en a plusieurs. Tout d’abord certains dirigeants montent des entreprises sur une unique compétence donc se retrouvent un peu perdus lorsqu’il est question de finance, de gestion ou d’administration. Prenons l’exemple de l’informatique, des entreprises se montent grâce à l’incroyable algorithme créé par leurs fondateurs ou fondatrices, or ceux-ci sont spécialistes dans leur domaine et pas nécessairement doués pour le côté administratif. Ils ne connaissent pas totalement le monde de l’entreprise est c’est normal ! Donc ces derniers ont très souvent besoin d’être accompagnés de ce côté-là.
Ensuite, une technologie qui permet de grandir vite signifie également qu’il faut les bonnes personnes pour continuer à développer cette croissance. Et ça n’est pas toujours simple !
La scalabilité dans le recrutement est particulièrement présente. Une boite fait une belle levée, ils obtiennent des financements et d’un seul coup ils doivent recruter vingt-cinq développeurs en une seule fois ce qui est un véritable challenge. C’est difficile à faire soi-même. On a déjà eu ce cas avec des clients chez Volt’RH.
Comment réagissez-vous dans ces cas-là ?
Violette: On fait venir quelqu’un de chez nous au cœur de l’entreprise durant le temps nécessaire afin de tout coordonner. Le recrutement se fait donc en interne, sans que la société ait à créer un post de RH puisque la personne repart chez nous une fois le travail fait. Chez Volt’RH on est véritablement orienté sur la solution !
Un cabinet de recrutement peut-il trouver tous les profils, dans tous les secteurs d’activité ?
Mathieu: Les startups ont de très nombreuses demandes et de nombreux profils à intégrer donc il peut toujours y avoir des sujets ou types de demande que nous refusons. Ça arrive. Mais dans la grande majorité des cas, on fait appel à une communauté d’experts pour les recrutements extrêmement spécifiques ou qui demandent de véritables connaissances dans un domaine. On se fait alors accompagner afin de garantir une plus grande efficacité lors des recherches et des entretiens.
Aujourd’hui, y a-t-il des secteurs dans lesquels il y a bien plus d’offres que de demandes d’emploi ?
Violette: Énormément ! On parle toujours du chiffre du chômage mais on parle moins du fait qu’il n’y a jamais eu autant de postes à pourvoir en France. Les secteurs de l’IT au sens large sont très pénuriques. Des compétences précises sont recherchées, mais on manque de personnes qualifiées. On retrouve ce problème dans le milieu de l’optique. Une simple boutique de lunettes ne peut ouvrir sans des diplômés en optique. On a donc des lieux qui sont prêts à l’emploi mais qui attendent d’ouvrir faute d’opticiens.
Beaucoup de secteurs sont dans ce cas-là. Des cabinets comptable ferment, pas à cause du manque de clients mais à cause du manque d’effectif qualifié. Côte commercial aussi, l’offre est exponentielle. Aujourd’hui on compte presque 250 000 postes de commerciaux ouverts en France.
Mathieu: Il est difficile de dire d’où cela provient. Cela vient peut-être du fait que ce ne sont pas les métiers les plus sexy dans l’imaginaire collectif ou ceux qui sont les plus visibles. Les étudiants ne se tournant pas vers ces métiers, cela créé une véritable pénurie dans les secteurs concernés quelques années plus tard.
Et si vous aviez un conseil à donner à des startups en matière de ressources humaines ?
Violette: Faire appel à Volt’RH !
Mathieu: De réfléchir à moyen ou long terme. Un entrepreneur a beaucoup de choses à faire à très court terme donc il ne prend pas toujours le temps de penser à plus loin. Hors les cinq premières personnes qu’on recrute sont les plus importantes pour l’avenir de l’entreprise !
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